Raymond Coronel
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Mes réalisations se veulent , entre rêve et réalité,
la perception que j’ai de la vie et des événements de notre société. Je ne suis pas
spécialisé sur un matériau, je récupère et je détourne un objet usuel et le met en
scène pour qu’il exprime au mieux l’idée créatrice : J’ai rêvé que de nos déchets
qu’on laisse se disperser par le vent, pouvait naître des fleurs géantes faites à
partir de boites de conserve.
Raymond Coronel recycle également les livres voués au pilon en leur donnant une seconde vie et nous entraîne dans un univers à « double détente » comme l’a écrit Bernard Loubert (université de Valenciennes). Il nous conseille aussi, pour illustrer le talent de l’artiste, de nous souvenir de l’arrachage des pages du professeur Keating dans le « Cercle des poètes disparus » : la destruction apparente peut révéler une nouvelle perception…